L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a publié, jeudi 7 novembre, un Atlas des usages des substances psychoactives (alcool, tabac, cannabis…) en France en 2010. Cette étude repose sur une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif d’environ 25 000 personnes (15-75 ans pour l’alcool et le tabac ; 15-64 ans pour le cannabis et autres drogues illicites ; et une cartographie spécifique des usages chez les jeunes de 15 à 30 ans).
François Beck, responsable des enquêtes et analyses statistiques de l’INPES, commente les résultats de cette vaste étude dont il a assuré la coordination.
Quel premier enseignement tirez-vous de cette étude ?
François Beck : On constate une uniformisation des alcoolisations ponctuelles importantes (au moins 6 verres en une seule occasion, par exemple festive) sur le territoire. En 2005, lors de la précédente étude, il y avait plus de différences entre les régions. Toute la façade ouest ressortait. Aujourd’hui, il n’y a plus que les Pays de la Loire. Par ailleurs, des grandes régions viticoles, comme l’Alsace ou l’Aquitaine, ne se distinguent plus en matière d’alcoolisation, ni même de consommation de vin.
Ces cartes vont-elles à l’encontre des idées reçues ou en confortent-elles certaines ?
Il y a deux grandes idées reçues que l’enquête permet de battre en brèche. Tout d’abord l’outre-mer, où on consomme beaucoup moins de substances psychoactives qu’en métropole. On fume moins en Martinique (environ 10 %) et à La Réunion (environ 20 %) que sur le continent. Au vu des représentations que l’on peut habituellement se faire pour, par exemple, la consommation de cannabis, c’est assez inattendu, même si c’est concordant avec des observations qu’on a pu faire dans d’autres enquêtes sur des adolescents.
Des régions comme la Bretagne ou le Nord-Pas-de-Calais sont par ailleurs souvent identifiées, voire stigmatisées, comme grandes consommatrices d’alcool. La situation est plus complexe. En Bretagne, il y a un usage régulier d’alcool conforme à la moyenne nationale, mais aussi un usage exceptionnel nettement supérieur. Dans le Nord-Pas-de-Calais, la situation est exactement symétrique. Il y a un usage régulier plus important que dans les autres régions, mais moins d’ivresse.
Ce n’est pas incohérent avec les observations qu’on peut faire par ailleurs. Les chiffres des maladies liées à l’alcool dans ces régions concernent surtout les générations les plus âgées. Les jeunes de ces régions ne reproduisent pas ces schémas.
Relevez-vous des phénomènes inquiétants ?
D’un point de vue de santé publique, des tendances importantes se dégagent : il y a une légère reprise du tabagisme – 29 % de la population en 2010 contre 27 % en 2005–, alors qu’on était sur une baisse depuis plusieurs décennies.
Du côté des aspects positifs, on peut se féliciter d’une très forte baisse de l’usage quotidien d’alcool (notamment de vin) – 11 % de la population en 2010 contre 15 % en 2005 –, même s’il y a une hausse importante des alcoolisations ponctuelles, notamment chez les jeunes femmes.
Y a-t-il des « bons » et des « mauvais » élèves ? Quelles sont les régions les plus marquées par les addictions ?
Il n’y a pas vraiment de « bons » ou de « mauvais » élèves. En Ile-de-France par exemple, les usages d’alcool et de tabac sont un peu en dessous de la moyenne nationale, mais la consommation de cannabis est au-dessus.
S’il y a un « mauvais élève », sur tous les indicateurs, c’est le Languedoc-Roussillon. Il y a des motifs d’inquiétude pour cette région surconsommatrice (17 % de buveurs quotidiens et 35 % de fumeurs quotidiens). Pour l’expliquer, on ne peut pas écarter un impact de la crise. C’est une des régions où le taux de chômage est le plus fort, où il y a un nombre important de bénéficiaires du RSA et on sait que les pratiques addictives sont liées à la précarité. Mais il y a aussi des traditions locales, et la proximité de la frontière espagnole qui favorise le tabagisme.
A chaque région sa particularité, son addiction. Comment expliquer ces différences ?
La consommation d’alcool reste une pratique très marquée par les traditions locales. Les représentations que l’on peut se faire de la manière de faire la fête, de la place de l’alcool, expliquent une partie des différences.
Concernant le tabac, il n’y a pas un écart énorme entre la région la moins fumeuse et celle qui comporte la plus forte proportion de fumeurs. On est dans une fourchette entre 25 % et 35 %. Ces dix points d’écart ne représentent pas une grosse variation.
Quant au cannabis, la consommation oscille entre 4 et 12 %, soit du simple au triple. Les particularismes locaux sont plus forts sur des comportements plus rares.
Quelles sont, selon vous, les limites de cet atlas ?
Près de 25 000 personnes ont été interrogées au niveau national, dont plus de 4 000 en Ile-de-France et plus de 1 000 dans la plupart des régions. Ce niveau régional permet d’établir des statistiques robustes dans presque toutes les régions, sauf les moins peuplées comme la Corse. S’il permet de donner des ordres de grandeur, il masque cependant des réalités infrarégionales.
Car si certaines régions ont une cohérence entre leurs différents départements, comme la Bretagne, d’autres connaissent en revanche des réalités infra-régionales différentes, à l’image de l’Ile-de-France. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir décrire les choses de manière plus fine. Il faudrait à ce moment-là interroger des centaines de milliers de personnes, ce qui n’est pas à notre portée.
Source Article from http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/11/08/de-marseille-a-brest-on-boit-moins-mais-on-fume-plus_3510958_1651302.html
Source : Gros plan – Google Actualités
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