Le Parlement européen doit débattre et se prononcer mardi 8 octobre sur un projet de législation visant à rendre le tabac moins attractif auprès des jeunes. Le texte décidera, entre autres, si la cigarette électronique a un statut de médicament ou de produit du tabac, ou reste un produit de consommation courante.
La directive est portée par Linda McAvan, eurodéputée travailliste, chef de file des anti-tabac. Au stade actuel, le texte prévoit également l’interdiction de l’utilisation des arômes, notamment menthol, et des cigarettes fines (« slims »), et l’affichage d’avertissements de santé sur 75 % de la surface recto-verso des paquets.
Pas moins de 300 amendements ont été déposés. Certains demandent le report du texte, qui serait alors renvoyé après les élections européennes (en mai 2014), ce qui serait une victoire pour les fabricants de tabac. Inquiets, 16 ministres de la santé des 28 membres de l’Union européenne, dont Marisol Touraine, ont lancé vendredi 4 octobre un appel au Parlement pour « que toutes les institutions de l’UE s’accordent avant la fin de l’année » sur une nouvelle loi anti-tabac.
Lire notre enquête L’e-cigarette, un business que l’industrie du tabac n’a pas vu venir
« Le tabac est responsable du décès de près de 700 000 citoyens de l’UE chaque année », rappellent-ils. Le vote sur la directive sur les produits du tabac au Parlement européen avait été reporté en septembre, à la demande du groupe du Parti populaire européen (PPE-droite) et des eurosceptiques du groupe ECR (conservateurs). Le lobbying puissant de l’industrie du tabac qui s’oppose à l’adoption de cette réglementation n’est pas étranger à ce report. Les lobbys de l’industrie pharmaceutique et des fabricants sont également à la manœuvre.
LES UTILISATEURS DÉFENDENT LA E-CIGARETTE
Quelques centaines d’usagers de la cigarette électronique ou représentants des fabricants se sont réunis lundi 7 octobre devant le Parlement européen à Strasbourg pour s’opposer au projet donnant le statut de médicament pour la e-cigarette. Ils craignent une réduction du nombre de boutiques. Un mouvement européen de défense de la cigarette électronique, appelé Vapin’ Liberty, a été lancé le 19 septembre, porté en France par l’Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique (Aiduce).
Cette initiative « réduirait considérablement l’accès au produit et nuira à la régression du tabagisme », a indiqué Brice Lepoutre, président de l’Aiduce qui a signé un communiqué avec l’Office français de prévention du tabagisme (OFT). Dans tous les cas, si l’e-cigarette devient un médicament, cette décision n’interviendrait pas en France avant 2018.
Lire le décryptage Cigarette électronique : pour l’heure, ça vapote au travail
UN PHÉNOMÈNE DE SOCIÉTÉ
Apparue avec le renforcement de l’interdiction de fumer dans les lieux publics en 2008, la e-cigarette, inventée par le chinois Hon Lik en 2003, séduit de plus en plus. L’estimation de l’Eurobaromètre de mai 2012 dénombrait 500 000 vapoteurs en France et 3 millions qui déclaraient l’avoir essayée. Il y aurait aujourd’hui 1 million d’adeptes en France. Soit 7,4 % des 13,5 millions de fumeurs. Et plus de 4 millions en Europe. Le nombre de boutiques – la première est apparue en 2010 en France – a pratiquement quadruplé depuis le début de l’année (près de 400 aujourd’hui).
Il n’y a pas un, mais de nombreux types de cigarettes électroniques. Les fabricants mentionnent plus de 400 références, plus de 200 saveurs (tabac, menthe, fruits, chocolat, etc.), avec de la nicotine à des taux variables. Jetable ou rechargeable, la e-cigarette comporte une pile, un dispositif de stockage du « e-liquide » (cartouche ou réservoir) et un atomiseur. Une diode fonctionnant à l’électricité simule la combustion, qui dégage de la vapeur rappelant la fumée du tabac. Cet aérosol est inhalé. Des flacons de e-liquide permettent de recharger la cartouche.
DANGEREUSE OU PAS ?
La cigarette électronique suscite de vifs débats sur ses éventuels risques et sa réelle efficacité pour arrêter de fumer. « Correctement fabriquées et utilisées, elles contiennent beaucoup moins de substances délétères à la santé que la fumée du tabac : ni particules solides, ni goudron, ni autres substances cancérogènes, ni monoxyde de carbone (CO) », conclut le rapport sur la e-cigarette, demandé par le ministère de la santé, piloté par le pneumologue Bertrand Dautzenberg, président de l’Office français de prévention du tabagisme et rédigé par un comité d’experts.
Il semble y avoir consensus pour dire que l’e-cigarette est infiniment moins nocive que la cigarette, qui contient plus de 4 000 substances chimiques. « Malgré les incertitudes, on est tout à fait sûrs que vapoter est 100 à 1 000 fois moins dangereux que de fumer », a expliqué lundi, dans un chat sur le site du Monde, le professeur Bertrand Dautzenberg.
Lire l’entretien avec l’ancien ministre de la santé Claude Evin
Certains sont plus réservés. « Il n’y a aucune preuve formelle de son innocuité. Cela peut être comme pour l’amiante, on trouve cela très bien, et vingt ans après, on constate les dégâts sanitaires. On ne connaît pas les risques liés aux produits sans un recul suffisant », constate le professeur Yves Martinet, pneumologue au CHU de Nancy, président du Comité national contre le tabagisme. Le propylène glycol, qui produit l’effet de fumée, utilisé depuis longtemps dans les concerts ou discothèques, et la glycérine végétale qui représentent environ 95 % des e-liquides posent question. De même que les parfums et additifs qui peuvent être ajoutés. La Ligue contre le cancer est même allée plus loin, fin août, en demandant le retrait du marché, au motif que ce produit ne participait pas à la dénormalisation du tabac.
A l’inverse, d’autres sont nettement plus positifs. Tel Jean-François Etter, professeur de santé publique à l’université de Genève et fervent défenseur de la cigarette électronique, qui parle d’une « révolution en termes de santé publique » dans son livre La vérité sur la cigarette électronique (Fayard, 166 p., 11,90 euros), sorti mercredi 2 octobre.
DES VENTES DE CIGARETTES EN BAISSE
En tout cas, l’engouement est tel que « ce phénomène a très probablement un effet sur les ventes de cigarettes, orientées à la baisse depuis un an, en recul de 9 % au premier semestre par rapport à la même période en 2012. Certes, la hausse de prix, en octobre 2012, a sans doute eu un impact mais le développement de la cigarette électronique ne doit pas être étranger à cette baisse », explique Aurélie Lermenier, chargée d’études à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
Jusqu’ici, la France n’a pas tranché sur le statut. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’était prononcée, en mai 2011, en rappelant que les e-cigarettes pouvaient répondre au statut de médicament si elles revendiquent l’aide au sevrage tabagique, avec une quantité de nicotine contenue dans la cartouche supérieure ou égale à 10 mg, ou celle de la solution de recharge supérieure ou égale à 20 mg/ml. De plus, elle recommandait de « ne pas consommer ce produit ».
Lire le chat E-cigarette : « Il n’y a aucun remède miracle pour arrêter le tabac »
Marisol Touraine, ministre de la santé, opte pour le principe de précaution. La cigarette électronique ne doit pas être une porte d’entrée vers le tabac. Une circulaire va prochainement en interdire la publicité ; et l’interdiction de sa vente aux mineurs a été votée dans la loi relative à la consommation. Le ministère a, en outre, saisi le Conseil d’Etat afin d’évaluer les possibilités d’interdire de « vapoter » dans les lieux où il est interdit de fumer.
De nombreuses questions subsistent : combien de vapoteurs arrêtent totalement le tabac ? Reste-on dépendant à la nicotine avec l’e-cigarette ? Attention, prévient Daniel Thomas, cardiologue à l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière : « Il n’y a pas de seuil en deçà duquel le tabagisme ne présente plus de risques. Environ 80 % des victimes d’infarctus avant 45 ans sont fumeurs. »
Source Article from http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/10/08/vote-crucial-du-parlement-europeen-sur-le-statut-de-la-e-cigarette_3491843_1651302.html
Source : Gros plan – Google Actualités
Voyance gratuite au
L'astrologie est une forme de voyance qui étudie l'influence que les objets cosmiques lointains , généralement des étoiles et des planètes, ont sur notre existence . La position du soleil, des étoiles, de la lune et des planètes au moment de la naissance des personnes façonnent leur personnalité, affectent leurs relations amoureuses et prédisent leur situation financière et professionnelle, entre autres divinations de voyants question gratuite par mail.
Ce que la plupart des gens connaissent de la voyance par l'astrologie est leur "signe", qui se réfère à l'une des 12 constellations du zodiaque. Il s'agit d'une forme d' astrologie solaire , qui est l'astrologie sur laquelle l'horoscope est basé . C'est probablement la forme la plus simple , parce que rien d'autre que la date de l'anniversaire d'une personne est nécessaire pour générer un horoscope soleil - signe. De nombreux voyants et astrologues vous diront que cette forme d' astrologie est tellement simpliste qu'il produit des résultats très limités .
Pour produire une voyance précise, les astrologues en ligne vérifient afin de voir pour chaque signe chaque planète se trouvait au moment de la naissance . Les planètes et les signes se combinent avec d'autres éléments, tels que les maisons et les angles , pour former un profil de voyance complexe et souvent très spécifiques de la personnalité d'une personne , la vie et les perspectives d'avenir en particulier la voyance du couple et de l'amour
Aujourd'hui les meilleurs voyants et médiums en ligne, les meilleurs numérologues sont accessibles sur internet, plus besoin de se déplacer dans un cabinet de voyance, la consultation de voyance se fait par téléphone. Vous allez découvrir avec la voyance en ligne beaucoup plus que vous ne l'imaginez.
Combien de fois dans votre vie avez-vous été hésitant ou réticents à entreprendre une action? Souvent, nous avons des doutes sur un emploi, un partenaire ou même notre bien-être. Pourquoi ne pas être prêt pour les événements à venir? La voyance par téléphone peut vous aider à y parvenir. Notre destin est prédéterminé par la naissance, mais de temps en temps, nous sommes en mesure d'en changer le chemin grâce à la voyance internet. Outre leur don naturel de voyance, les médiums sans attente utilisent des supports tels que le tarot de marseille ou l'oracle de Beline, qui sont généralement associés avec leurs prédictions afin de prévoir des événements futurs de façon plus précise et plus clairement.
Leur travail et leur expérience dans leur domaine respectif, que ce soit la numérologie, le tarot amour sans attente ou l'astrologie en ligne immédiate, sont une source de confiance dans l'exactitude et la précision de leurs ressentis. La voyance gratuite en ligne ou voyance par téléphone est une pratique qui peut prend de nombreuses formes, mais un seul objectif: vous offrir une voyance de qualité, une voyance au téléphone qui changera votre vie.
La voyance par tel a déjà changé la vie de milliers de personnes, pourquoi pas vous ? A tout de suite pour une consultation de voyance sans attente ou voyance gratuite, nos voyants par téléphone sont à votre disposition.