François Hollande s’est donc auto-proclamé Président des Entreprises dimanche soir. Les fins de week-end ont beau être propices aux consécrations électorales, celle-ci manque pourtant cruellement de crédibilité. Non que l’hôte de l’Elysée soit malhonnête lorsqu’il affiche sa volonté de protéger celles par qui la bataille de la compétitivité et de l’emploi peut être, sinon gagnée, à tout le moins entamée. Mais, plus simplement, il n’a désormais plus aucune marge de manœuvre réelle pour ajuster la pression fiscale et sociale qui pèse sur l’économie.
Mais comment donc ! Il n’a qu’à enfin vraiment baisser la dépense publique, en réduisant par exemple le nombre de fonctionnaires, en faisant la chasse aux gaspillages, et pourquoi pas en réduisant un peu les prestations sociales. Et puis tant qu’à s’y mettre en déléguant à la sphère privée, qui est bien sûr toujours davantage performante, certains services de l’État non régaliens. Voilà pour la doxa libérale qui gagne du terrain à grande vitesse, boostée par le réputé ras-le-bol fiscal matraqué à longueur de sondages ces dernières semaines.
Soumis à la pression d’une opinion désormais rangée derrière l’étendard de la lutte anti-taxes
Ce serait donc si simple. Tellement simple que tous les gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédé n’y auraient pas pensé. Où l’auraient oublié tellement vite après s’y être engagés que l’on n’en aurait pas vu la couleur. Alors, oui, il y a eu la crise de 2008, qui a bouleversé tous les plans, et il a fallu faire jouer nos amortisseurs sociaux dont tous les politiques ont loué l’efficacité – notre spécificité française. Et puis, cela été l’héritage, la découverte par la gauche revenue au pouvoir d’une crise plus grave qu’elle ne l’imaginait (qui peut croire à une telle fable ?). Bref, tout pour ne rien faire… ou presque.
On l’a dit, écrit, François Hollande, l’expert en fiscalité, a raté son rendez-vous avec la fiscalité. Pris par l’urgence d’un rééquilibrage des comptes rendu en partie impératif par les exigences bruxelloises, il s’est résigné très vite à une augmentation substantielle des prélèvements. Soumis à la pression d’une opinion désormais rangée derrière l’étendard de la lutte anti-taxes, à celle des entreprises qui ont finalement assez bien mené leur barque à coup de slogans simples (« les taux de marges français sont à l’agonie », « les talents fuient sous de meilleurs cieux fiscaux »…), il ne peut désormais qu’avancer cahin-caha sur la pente à peine descendante des dépenses publiques.
La moindre hypothèse d’une modification fiscale ou sociale déclenche désormais un tollé incontrôlable
On pourrait dire tant mieux… Sauf que. Sauf qu’une politique fiscale et sociale, n’en déplaise aux braillards, ne se résume pas une réduction des dépenses, dont on connait les contraintes. C’est aussi et finalement surtout l’art de bien prélever. Parce que, oui, la fiscalité reste un instrument de redistribution. Parce que, oui encore, c’est un moyen d’agir sur l’économie, et même osons-le dire, de l’aider.
L’hystérie qu’ont déclenchée sur cette question, les errements, les vraies-fausses promesses du président de la République, son incapacité à conceptualiser une véritable fiscalité écologique, rendent malheureusement tout débat, et donc décision sereine et efficace, impossible.
La moindre hypothèse d’une modification fiscale ou sociale déclenche désormais un tollé incontrôlable. On l’a vu avec le projet de taxe sur l’excédent brut d’exploitation qui, alors qu’on n’en connaissait pas les détails, s’est fait lapider sur les réseaux sociaux sans autre forme de procès. Sans même qu’il puisse y avoir un explication de texte. François Meunier, président des directeurs financiers et de contrôle de gestion, excusez du peu, écrit ainsi justement – et calmement !, dans Le Monde, qu’un tel dispositif a des fondements puisqu’il permettrait de
« passer d’un impôt à base étroite et à taux élevé à un impôt à base large et à taux moins élevé, mouvement dont la théorie fiscale nous indique qu’il stabilise l’impôt, qu’il a un impact moindre sur les prix relatifs et sur l’optimum économique et qu’il réduit l’évasion fiscale et les coûts de surveillance ».
On crie à l’acharnement plutôt que de s’interroger
Même sanction probable pour l’idée de modifier le système des allègements de charges accordés à la distribution afin que les temps de pause [rarement comptés à leur juste durée] soient désormais pris en compte dans leur calcul, révélé par le Parisien : 180 millions d’euros d’économies à la clef. L’augmentation des contrôles fiscaux sur le crédit impôt recherche qui coûte tout de même 6 milliards d’euros et donne lieu à de nombreuses dérives ? On crie à l’acharnement plutôt que de s’interroger sur l’opportunité qu’il y a à en faire profiter les grands groupes, à l’affut de ce qui est souvent pour eux un effet d’aubaine, et bien sûr les mieux armés pour monter leurs dossiers.
Président ou directeur de la communication
On ne peut donc plus parler de rien. Les avantages acquis ne sont pourtant pas le monopole des salariés. Le maquis des aberrations dans les dispositifs sociaux et fiscaux réservés aux entreprises n’a rien à envier à celui des particuliers. L’erreur de François Hollande a été de croire que la reconstruction d’un dialogue digne de ce nom en France devait se faire autour des seules questions sociales. Rattrapé par la patrouille à laquelle un vol de pigeons a donné des ailes il y a tout juste un an, il ne peut désormais agir qu’en fonction de la météo. Et donc à défaut de devenir président des entreprises, il risque de n’en rester que le directeur de la communication.
Source Article from http://www.latribune.fr/opinions/editos/20130916trib000785278/francois-hollande-president-des-entreprises-ou-juste-directeur-de-la-communication.html
Source : Gros plan – Google Actualités
Voyance gratuite au
L'astrologie est une forme de voyance qui étudie l'influence que les objets cosmiques lointains , généralement des étoiles et des planètes, ont sur notre existence . La position du soleil, des étoiles, de la lune et des planètes au moment de la naissance des personnes façonnent leur personnalité, affectent leurs relations amoureuses et prédisent leur situation financière et professionnelle, entre autres divinations de voyants question gratuite par mail.
Ce que la plupart des gens connaissent de la voyance par l'astrologie est leur "signe", qui se réfère à l'une des 12 constellations du zodiaque. Il s'agit d'une forme d' astrologie solaire , qui est l'astrologie sur laquelle l'horoscope est basé . C'est probablement la forme la plus simple , parce que rien d'autre que la date de l'anniversaire d'une personne est nécessaire pour générer un horoscope soleil - signe. De nombreux voyants et astrologues vous diront que cette forme d' astrologie est tellement simpliste qu'il produit des résultats très limités .
Pour produire une voyance précise, les astrologues en ligne vérifient afin de voir pour chaque signe chaque planète se trouvait au moment de la naissance . Les planètes et les signes se combinent avec d'autres éléments, tels que les maisons et les angles , pour former un profil de voyance complexe et souvent très spécifiques de la personnalité d'une personne , la vie et les perspectives d'avenir en particulier la voyance du couple et de l'amour
Aujourd'hui les meilleurs voyants et médiums en ligne, les meilleurs numérologues sont accessibles sur internet, plus besoin de se déplacer dans un cabinet de voyance, la consultation de voyance se fait par téléphone. Vous allez découvrir avec la voyance en ligne beaucoup plus que vous ne l'imaginez.
Combien de fois dans votre vie avez-vous été hésitant ou réticents à entreprendre une action? Souvent, nous avons des doutes sur un emploi, un partenaire ou même notre bien-être. Pourquoi ne pas être prêt pour les événements à venir? La voyance par téléphone peut vous aider à y parvenir. Notre destin est prédéterminé par la naissance, mais de temps en temps, nous sommes en mesure d'en changer le chemin grâce à la voyance internet. Outre leur don naturel de voyance, les médiums sans attente utilisent des supports tels que le tarot de marseille ou l'oracle de Beline, qui sont généralement associés avec leurs prédictions afin de prévoir des événements futurs de façon plus précise et plus clairement.
Leur travail et leur expérience dans leur domaine respectif, que ce soit la numérologie, le tarot amour sans attente ou l'astrologie en ligne immédiate, sont une source de confiance dans l'exactitude et la précision de leurs ressentis. La voyance gratuite en ligne ou voyance par téléphone est une pratique qui peut prend de nombreuses formes, mais un seul objectif: vous offrir une voyance de qualité, une voyance au téléphone qui changera votre vie.
La voyance par tel a déjà changé la vie de milliers de personnes, pourquoi pas vous ? A tout de suite pour une consultation de voyance sans attente ou voyance gratuite, nos voyants par téléphone sont à votre disposition.