Les Anglais ont la reine. Les Américains ? General Electric. Plus de cent trente ans d’histoire, un fondateur mythique (Thomas Edison) et un PDG reçu à l’étranger et à la Maison-Blanche comme un chef d’Etat.
Quand il débarque dans le bureau de François Hollande, le 28 avril, Jeffrey Immelt sent bien que la France ne l’accueille pas comme un vulgaire chef d’entreprise. En un mot, il est l’Amérique. Il a l’habitude de ce genre de rencontres : en plus de treize ans de règne, il a présidé au rachat de plus de 200 sociétés. Cette fois, pourtant, les choses sont différentes : avec Alstom, Jeff Immelt joue gros. Très gros.
General Electric a perdu son « image en or »
On aimerait vous le faire en version psy, vous décrire un PDG hanté par le spectre de son prédécesseur, le légendaire Jack Welch. « On m’a interrogé en 120 langues et de mille façons différentes sur le fait de succéder à Jack », confiait l’an dernier Immelt. Légende parmi les légendes, Welch avait multiplié le cours de l’action par 70 en vingt ans – 7 000% ! Son successeur, lui, affiche une progression de… 0%. Franchement humiliant, pour un homme qui se targue de « travailler pour ses actionnaires ». Immelt a peut-être eu droit au tapis rouge à Paris mais, dans son pays, plus personne ne parle du « lustre », du « halo » ou de l' »image en or » de General Electric.
Quand j’ai commencé à suivre GE en 2002, 80% des appels que je recevais concernaient la société. Aujourd’hui, 5% tout au plus », note Scott Davis, un analyste de Barclays que GE déçoit depuis « de nombreuses années ».
A peine moins sévère que le magazine « Forbes », qui en 2012 incluait Immelt dans une liste de « cinq PDG qui auraient dû être virés ».
Le problème, avec la version du PDG-cherchant-à-faire-oublier-l’ombre-tutélaire-de-son-prédécesseur, est qu’elle ne marche pas. D’abord, à cause du personnage principal : informel, doté d’un solide sens de l’humour, Jeff Immelt est tout sauf un type torturé. Ce géant de 1,93 mètre, qui fut pilier de foot américain à l’université de Dartmouth, est ce qu’il dit et dit ce qu’il est. Son compas : l’authenticité, parce que « les gens se sentent des affinités avec des leaders bien dans leur peau ».
Il préfère la coopération à la simple obéissance
Sa bio est aussi américaine qu’un hamburger du 4-Juillet : enfance à Cincinnati, au cœur du Middle West, père cadre moyen, pendant trente-huit ans, dans l’usine de moteurs d’avion de General Electric…
Jeff a les pieds sur terre, confie Ranjay Gulati, un prof de la Harvard Busines School. Pour un type qui pourrait être chef d’Etat, il est extrêmement humble. »
Au point de se targuer de ne « jamais mettre les pieds à Davos ».
Welch faisait marcher son personnel à la schlague, exigeant de ses cadres qu’ils se débarrassent chaque année des 10% de salariés les moins performants ; Immelt, lui, joue plus collectif. « Les gens qui dirigent des organisations de cette taille n’ont pas exactement le profil de président de l’association de jardinage du quartier, sourit Brian Langenberg, un analyste qui connaît la compagnie comme sa poche. Mais, à la marge, Jeff est un peu plus sensible aux gens et à la culture, il préfère la coopération à la simple obéissance. Il est probablement un peu moins autocrate que son prédécesseur. »
Jeff Immelt est un PDG-Teflon. Insaisisable !
Ce qui ne l’empêche pas d’être malin, très malin : Immelt est un PDG-Teflon, le genre de type impossible à cadrer dans sa ligne de mire. Il est républicain, mais s’en est pris au lobby des armes et a répondu « présent » quand Obama lui a demandé de présider le Conseil pour l’emploi et la compétitivité. Il se vante de ne pas être un « enviro », terme péjoratif des milieux d’affaires pour désigner les écolos, mais fut l’un des premiers grands patrons à tirer la sonnette d’alarme sur le réchauffement de la planète et à investir en grand dans les technologies propres.
Il sait que « la rapacité et la dureté » ont gangrené les rangs des chefs d’entreprise, mais s’est moqué des manifestants d’Occupy Wall Street. Il reconnaît le rôle de l’Etat, mais souhaiterait que l’Etat le laisse rapatrier, sans les taxer, ses bénéfices à l’étranger. Insaisissable !
Immelt, surtout, est le patron d’un groupe très différent du GE que lui a légué Jack Welch en 2001, quatre jours avant le 11-Septembre. Si un seul mot devait le définir, ce serait « mondialiste » : « Je suis un mondialiste intégral », avoue sans complexe ce PDG qui a plus que doublé la part du chiffre d’affaires réalisée à l’étranger (à 65%). GE est une entreprise américaine, certes, mais elle n’hésite pas à installer des QG de divisions entières en Grande-Bretagne ou en Chine. Il faut « aller là où les marchés et les innovateurs se trouvent », insiste Immelt. Concernant Alstom, un marché stratégique qui intéresse particulièrement GE est l’Afrique – « notre prochain horizon, confiait Immelt en 2013, le potentiel y est énorme ».
Voilà pourquoi personne, aux Etats-Unis, n’a de mal à croire aux assurances données par les Américains aux salariés français d’Alstom : si GE rachète la société, c’est pour la développer, en l’adossant à ses ressources et à son savoir-faire.
Les salariés d’Alstom vont devoir bosser à la vitesse de la lumière
Ce qui ne veut pas dire, pour Alstom, que les choses continueront comme avant. « La culture GE est une culture très marquée, où l’on encourage la prise de risque calculée, la rapidité, et où la simplification est devenue une obsession, explique Nicholas Heymann, analyste chez William Blair et ancien de General Electric. Les salariés d’Alstom vont devoir bosser à la vitesse de la lumière. Ils vivent peut-être en France, mais s’ils imaginent qu’ils pourront éteindre leur Blackberry à 18h30, ils feraient mieux de quitter la boîte dès maintenant. »
Ils vont rejoindre un groupe mal-aimé de ses actionnaires, qui doit rapidement augmenter ses marges : au nom de la sacro-sainte simplification, Immelt a prévu de ramener la part des frais de vente, dépenses administratives et autres frais généraux de 16 à 12% à la fin 2015, soit une économie d’un milliard de dollars.
Les Français sont sous pression, mais Jeff Immelt ne l’est pas moins : Alstom représente une étape cruciale dans son projet de recentrer General Electric sur des activités industrielles pures, ramenant la part de la finance à 30% des bénéfices à la fin 2015. Depuis son accession au pouvoir, Immelt n’a cessé de repenser le portefeuille du groupe, revendant des activités qui, ensemble, représentaient 40% du chiffre d’affaires. Une révolution pour ce PDG qui n’avait pas vu venir la crise de 2008, mais une révolution qui n’a pas encore convaincu Wall Street. Jeff Immelt est peut-être un homme bien dans sa peau, mais il lui reste beaucoup à prouver, et à beaucoup de monde.
Philippe Boulet-Gercourt, correspondant aux Etats-Unis – « Le Nouvel Observateur »
Source Article from http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140507.OBS6336/jeffrey-immelt-le-pretendant-d-alstom-joue-gros.html
Source : Gros plan – Google Actualités
Voyance gratuite au
L'astrologie est une forme de voyance qui étudie l'influence que les objets cosmiques lointains , généralement des étoiles et des planètes, ont sur notre existence . La position du soleil, des étoiles, de la lune et des planètes au moment de la naissance des personnes façonnent leur personnalité, affectent leurs relations amoureuses et prédisent leur situation financière et professionnelle, entre autres divinations de voyants question gratuite par mail.
Ce que la plupart des gens connaissent de la voyance par l'astrologie est leur "signe", qui se réfère à l'une des 12 constellations du zodiaque. Il s'agit d'une forme d' astrologie solaire , qui est l'astrologie sur laquelle l'horoscope est basé . C'est probablement la forme la plus simple , parce que rien d'autre que la date de l'anniversaire d'une personne est nécessaire pour générer un horoscope soleil - signe. De nombreux voyants et astrologues vous diront que cette forme d' astrologie est tellement simpliste qu'il produit des résultats très limités .
Pour produire une voyance précise, les astrologues en ligne vérifient afin de voir pour chaque signe chaque planète se trouvait au moment de la naissance . Les planètes et les signes se combinent avec d'autres éléments, tels que les maisons et les angles , pour former un profil de voyance complexe et souvent très spécifiques de la personnalité d'une personne , la vie et les perspectives d'avenir en particulier la voyance du couple et de l'amour
Aujourd'hui les meilleurs voyants et médiums en ligne, les meilleurs numérologues sont accessibles sur internet, plus besoin de se déplacer dans un cabinet de voyance, la consultation de voyance se fait par téléphone. Vous allez découvrir avec la voyance en ligne beaucoup plus que vous ne l'imaginez.
Combien de fois dans votre vie avez-vous été hésitant ou réticents à entreprendre une action? Souvent, nous avons des doutes sur un emploi, un partenaire ou même notre bien-être. Pourquoi ne pas être prêt pour les événements à venir? La voyance par téléphone peut vous aider à y parvenir. Notre destin est prédéterminé par la naissance, mais de temps en temps, nous sommes en mesure d'en changer le chemin grâce à la voyance internet. Outre leur don naturel de voyance, les médiums sans attente utilisent des supports tels que le tarot de marseille ou l'oracle de Beline, qui sont généralement associés avec leurs prédictions afin de prévoir des événements futurs de façon plus précise et plus clairement.
Leur travail et leur expérience dans leur domaine respectif, que ce soit la numérologie, le tarot amour sans attente ou l'astrologie en ligne immédiate, sont une source de confiance dans l'exactitude et la précision de leurs ressentis. La voyance gratuite en ligne ou voyance par téléphone est une pratique qui peut prend de nombreuses formes, mais un seul objectif: vous offrir une voyance de qualité, une voyance au téléphone qui changera votre vie.
La voyance par tel a déjà changé la vie de milliers de personnes, pourquoi pas vous ? A tout de suite pour une consultation de voyance sans attente ou voyance gratuite, nos voyants par téléphone sont à votre disposition.