L’affaire du « tireur de Paris » est un feuilleton aux multiples dimensions, depuis les coups de feu tirés à Libération et à la Défense lundi 18 novembre, suivis d’une chasse à l’homme dans la capitale, puis de l’annonce mercredi soir de l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar. Etalés sur plusieurs jours, les événements ont suscité des centaines de réactions dans les discussions liées aux sites d’information.
Beaucoup d’entre eux sont porteurs de messages qu’on peut lire de manière récurrente depuis plusieurs mois, d’habitude éparpillés au gré de l’actualité. Ces commentaires se sont ici cristallisés autour d’une affaire où se rejoignent le médiatique, le politique, le fonctionnement de la justice et les questions d’intégration dans la société française. Florilège.
Note : toutes les captures d’écran ci-dessous sont issues de la page Facebook du Monde.fr
La parole institutionnelle contestée
Lundi, peu après les tirs survenus à Libération, certains commentaires justifiaient l’acte du tireur par une sorte de « retour des choses » face aux prétendus « mensonges » des médias (sans préciser de quoi il était question).
Ces propos étaient certes isolés au milieu du choc et de l’indignation suscités par les faits. Néanmoins, cette défiance vis-à-vis des médias et de la parole institutionnelle a ressurgi fortement depuis mercredi soir, lorsque l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar est annoncée, et que les premiers détails s’accumulent sur son identité et ses antécédents.
Sont entre autres pointées les « incohérences » entre le premier signalement diffusé par le procureur de Paris au moment de la traque (« un homme de type européen âgé de 35 à 45 ans, d’une taille de 1,70 m à 1,80 m aux cheveux poivre et sel »). Plusieurs soupçonnent très rapidement des « mensonges d’Etat relayés par les médias ». Des débats s’engagent sur la ressemblance entre Abdelhakim Dekhar et les images de vidéosurveillance relayées par les autorités.
Des théories du complot surgissent également. Le nom de Mohamed Merah, dont l’affaire liée a été passée en revue de nombreuses fois à la loupe des conspirationnistes, revient plusieurs fois.
Comme le montre l’exemple ci-dessus, ce type de commentaires est régulièrement moqué. Mais ils prennent appui sur un contexte bien réel de défiance de plus en plus fortement exprimée face aux médias.
Jeudi midi, le procureur de la République de Paris a d’ailleurs confirmé que les attaques des rédactions de BFM-TV et de Libération n’étaient pas anodines : dans la lettre retrouvée dans la voiture où se trouvait Abdelhakim Dekhar, le fait d’avoir ciblé les médias y est justifié par leur « participation à la manipulation des masses ».
Le racisme et la crainte de la stigmatisation
Le nom d’Abdelhakim Dekhar, et son origine algérienne, ont immédiatement fait réagir quelques personnes ironisant sur « l’appartenance à la France » de l’individu, ou versant carrément dans le racisme primaire (qui est, rappelons-le, puni par la loi) dans un contexte où les remarques violentes sont plus visibles dans les discussions liées à l’actualité.
Lire : Sur les sites d’information, « les gens se lâchent plus » en matière de racisme
Ces remarques ont toutefois été minoritaires face aux condamnations fermes qu’elles suscitent en réponse : de nombreux commentaires déplorent qu’on préfère discuter des « origines » plutôt que des « actes » présumés d’Abdelhakim Dekhar. Et parmi ces condamnations du racisme, beaucoup s’inquiètent des conséquences de l’association d’une personne musulmane avec les événements survenus à BFM-TV, à Libération et à la Société générale.
Cette crainte d’amalgame explique en partie pourquoi la « version officielle » est contestée, plusieurs y voyant une « manipulation » dans le but de discréditer les personnes d’origine maghrébine.
La mobilisation de l’extrême droite
Plusieurs commentateurs se réjouissent publiquement du fait qu’Abdelhakim Dekhar ait pu fréquenter des milieux d’extrême gauche dans les années 1990 et y voient une nouvelle source de critiques contre le Parti socialiste.
Ces remarques, très partisanes et militantes, s’appuient souvent sur un parallèlle avec l’affaire Clément Méric, jeune antifasciste mort le 5 juin après une altercation avec des skinheads, qui avait conduit à la dissolution de plusieurs groupuscules d’extrême droite.
Des événements qui ont marqué et structuré la défense des militants proches de cette dernière, notamment lorsque l’enquête a montré que les responsabilités dans le déclenchement de la rixe étaient loin d’être claires. L’arrestation de Dekhar a ravivé de fortes critiques contre les milieux d’extrême gauche, que le tireur présumé fréquentait dans les années 1990.
Ces militants ne sont pas les derniers à évoquer des « complots » cherchant cette fois à discréditer le FN à l’approche des élections municipales. Ils reprochent par exemple à Caroline Fourest d’avoir associé le Front national au « climat de violence » dans lequel interviennent les coups de feu tirés à Libération. Dans le même ordre d’idée, la frontiste Marie d’Herbais avait dès lundi soir discuté sur sa page Facebook (selon une capture d’écran visible sur le site Conspiracy Watch) d’une éventuelle « entourloupette » dans « l’histoire du tireur fou ».
Une justice « trop laxiste »
Dans la lignée de nombreux commentaires violents que l’on trouvait sur la page du « soutien au bijoutier de Nice », plusieurs personnes ont réagi à l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar en demandant sa « mise à mort » immédiate ou l’installation en France de « chaises électriques ».
Derrière ces avis, se cache le plus souvent une critique classique sur le laxisme de la justice, lorsqu’un récidiviste est impliqué dans une nouvelle affaire. La plupart des commentateurs se trompent d’ailleurs en retenant qu’Abdelhakim Dekhar aurait « tué des gens » lors de la « fusillade de la Nation », alors qu’il n’en fut « que » le complice en fournissant des armes au couple Rey-Maupin – des faits pour lesquels il a été condamné à quatre ans de prison pour « association de malfaiteurs ».
Ces remarques interviennent dans le contexte d’une amplification de la polémique alimentée par la droite contre les propositions de réforme de la récidive de Christiane Taubira en août dernier.
Lire : La révolution Taubira contre la récidive
Elles laissent entendre que les services de police et que la justice, fonctionnant sous un gouvernement socialiste, n’ont pas ou ne vont pas fonctionner correctement dans le cadre de l’affaire Dekhar. Un argument récurrent, pour certains commentateurs de droite, depuis l’arrivée au gouvernement de Manuel Valls et de Christiane Taubira.
Source Article from http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/21/l-affaire-dekhar-cristallise-les-doutes-et-les-rumeurs_3518107_3224.html
Source : Gros plan – Google Actualités
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