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Les skieurs qui portent un casque ont plus de risques de mourir – Rue89


Son casque a sauvé Michael Schumacher. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de traumatismes crâniens sur les pistes depuis qu’on en porte. La faute, entre autres, à la vitesse et à la « culture Red Bull ».

Sans casque, Michael Schumacher serait mort. Avec casque, son traumatisme crânien est suffisamment grave pour que, quatre jours après sa chute à skis dans la station de Méribel (Savoie), il passe sa journée d’anniversaire (45 ans) dans un coma artificiel.

L’accident de la star de la Formule 1, ses circonstances, ses conséquences, collent à l’évolution des blessures graves en ski et des comportements des passionnés. Cette évolution est en apparence paradoxale :

les traumatismes crâniens augmentent : selon les derniers chiffres (2011-12) de l’association française Médecins de montagne, 3% des blessures au ski sont des traumatismes crâniens, en légère hausse depuis l’an 2000. C’est une minorité mais ce sont les plus graves. Une étude [PDF] de l’université de médecine du Michigan a montré une augmentation de 60% des blessures à la tête sur les pistes américaines entre 2004 et 2010, alors que les autres blessures restaient stables ;
le port du casque, censé les empêcher, augmente aussi : en France, tous les enfants ou presque (97% en 2011-2012) et la majorité des adolescentes (72%) portent des casques. Des progrès sont à faire chez les adultes (37%). A chaque accident d’une personnalité sur les pistes, les ventes bondissent.

Le président de l’Association internationale pour le ski en sécurité (ISSS), le médecin écossais Mike Lagran, recommande le port du casque mais estime qu’il ne faut pas le rendre obligatoire, car sa protection n’est pas toujours déterminante.

Sur son site internet, il rapporte que « des biomécaniciens ont démontré que pour protéger la tête d’un impact direct à 50 km/h, avec le matériel actuellement disponible, il faudrait un casque d’une épaisseur de 18 cm, d’une largeur de 50 cm et d’un poids de 5 kilos minimum ».

Le casque ne sauve pas à haute vitesse

Lors de son accident, Michael Schumacher skiait entre deux pistes, sur une zone couverte de neige fraîche d’où affleuraient des rochers. Selon le parquet et la station de Méribel, l’ancien pilote descendait à grande vitesse, autour de 40 km/h.

Mais son attachée de presse a affirmé jeudi qu’il « n’allait pas vite, parce qu’il semble qu’il avait aidé un ami qui était tombé ».

Sur la saison 2008-2009, plus de la moitié des personnes décédées dans les stations américaines de ski portaient un casque au moment de l’accident. Explication la plus plausible : le casque donne un sentiment d’invulnérabilité, alors qu’en l’état actuel, il ne protège pas complètement des chocs à haute vitesse.

Certains skieurs mettent leur casque quand ils savent qu’ils vont se risquer dans des endroits dangereux ou à des figures spectaculaires, alors que c’est précisément de ces chocs que le casque ne les protégera pas suffisamment.

Les blessures mortelles dans les sports d’hiver concernent pour la plupart des hommes d’une trentaine d’années, les plus susceptibles d’avoir des comportements à risque sur les pistes, ou à côté.

Jasper Shealy [PDF], ergonome et auteur de plusieurs études sur le sujet, explique que les casques sont efficaces pour les commotions cérébrales de faible gravité, pas pour les chocs les plus violents.

Plus de collisions et de « choses inconsidérées »

Le docteur Jean-Baptiste Delay, président de l’association Médecins de montagne, juge absurde de se passer des casques notamment pour les enfants. Mais constate un changement des comportements.

« De plus en plus d’accidents sont dus à des collisions, qui représentent aujourd’hui plus de 10%. On peut faire l’hypothèse que cela est dû à la vitesse moyenne, de plus en plus élevée.

On voit de plus en plus de jeunes faire des choses inconsidérées sous prétexte qu’ils ont toutes les protections nécessaires. Ils font comme ils ont vu dans les vidéos de Candide Thovex… »

Depuis quinze ans, Candide Thovex est la figure française du ski extrême, pour ses figures et son aptitude à skier dans des espaces absolument sauvages. Il figure régulièrement dans des films célébrant ce ski en liberté.

De temps à autre, cette ancienne vedette des X-Games – « Jeux de l’extrême » – poste une vidéo d’une journée de ski pour lui habituelle, en lisière des pistes : slalom dans les tire-fesses, saut au-dessus des skieurs du dimanche ou d’une voiture de police, le tout filmé en GoPro, caméra miniature dont sont désormais équipés bon nombre de skieurs ou snow-boardeurs. Y compris Schumacher le jour de son accident, selon le Dauphiné Libéré.

La « culture Red Bull »

La célébration du risque et de la vitesse, apparue dans les années 80 avec le développement du hors-piste, est entretenue dans des vidéos spectaculaires produites par les sponsors comme Red Bull. Robb Gaffney, skieur de l’extrême devenu psychologue du sport, juge dans le New York Times que cette image « est vendue aux gens et influence la façon dont ils skient ».

Le sociologue Patrick Baudry, de l’université de Bordeaux-III, ne « pense pas qu’une image puisse avoir une influence directe sur un comportement ». Néanmoins :

« Dans ces images, il y a une valorisation de la conduite à risque qui se présente sous une phase positive, comme l’expérience d’une sensation extraordinairement grisante. Il y a dans leur esthétique toute une mythologie de la libération, avec ces espaces libres, vierges, jamais pratiqués. Elles démontrent une possibilité, sont la preuve qu’il y a une liberté à prendre. »

« La limite qu’est la mort n’est pas perçue »

Là où la montagne du ski à papa était toute-puissante et s’affrontait à plusieurs, comme dans « Premier de cordée » de Roger Frison-Roche, elle est aujourd’hui un élément qu’il faut plier, seul sur ses skis, à ses propres envies.

« L’individu est solitaire, se veut unique, et s’expose à des dangers objectifs tout en prétendant n’être pas du côté du danger, qui n’est pas bien, mais du risque, qui est positivé. »

A cette valorisation de la trace créée et la personnalité affirmée s’ajoutent l’inconscience du risque et la tentation du hors limite, juge Patrick Baudry, auteur du « Corps extrême » (Ed. L’Harmattan, 1991) :

« La mort, c’est la limite humaine par excellence et on a l’impression que, pour certains, cette limite n’est pas perçue, pas inscrite et pourrait se transformer en frontière qu’on pourrait traverser, une sensation que l’on pourrait vivre. »

Dans un documentaire – produit par Red Bull – consacré à la première star du ski extrême, feu le Canadien Shane McConkey, un de ses camarades dit :

« Shane était comme moi : je n’ai pas peur de la mort, mais j’ai peur de ne pas vivre à fond ma vie. »

Source Article from http://www.rue89.com/rue89-sport/2014/01/03/les-skieurs-portent-casque-ont-plus-chance-mourir-248758
Source : Gros plan – Google Actualités

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