Atlantico : Choquée par la une de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a annoncé, mercredi 25 septembre, son intention de porter plainte contre Yves de Kerdrel, directeur de la publication, pour « incitation à la haine raciale ». Le dossier de Valeurs Actuelles révèle qu’une majorité de Français s’inquiète du projet de Manuel Valls d’augmenter le nombre de naturalisations et fait état des inquiétudes d’une partie d’entre eux quant « au remplacement de la population ». Ce type de préoccupation peut-il être entendu et doit-il forcément être interprété comme du « racisme » ?
Malika Sorel : Avant de répondre à vos questions, je souhaite tout d’abord rappeler que dans une époque, la nôtre, qui ressemble malheureusement de plus en plus à celle décrite par George Orwell dans 1984, il convient de revenir sans cesse au vrai sens des mots. Pourquoi parler ici de racisme ? La religion serait-elle devenue une race ? L’anthropologue Claude Lévi-Strauss nous avait pourtant alertés. Il disait qu' »en banalisant la notion de racisme, en l’appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu, et on risque d’aboutir au résultat inverse de celui qu’on recherche ». S’il est question d’une religion, alors en France toute religion peut être critiquée. Ceux qui refusent cette critique ne comprennent pas à quel point ils aggravent la situation, et aussi l’image qu’ils renvoient à l’opinion publique française. Car la critique est véritablement indissociable du peuple français qui s’est battu pour conquérir ce droit qu’il considère comme un droit fondamental.
Pour avoir participé à l’audition du président de l’UEJF par le Haut conseil à l’intégration, je ne comprends pas très bien le sens de sa démarche. Il nous avait en effet fait part de sa grande préoccupation eu égard aux tensions que les étudiants juifs vivaient sur certains campus. Dire la vérité peut servir à une prise de conscience car il arrive que ceux qui créent de la pression ne s’en rendent pas vraiment compte. La vérité ne peut jamais nuire à la pacification des rapports. C’est le fait d’avoir tu l’existence de problèmes qui nous a conduits à la situation que nous connaissons à présent.
Quant à la préoccupation des Français qui est légitime, elle ne pourra pas être entendue par le Parti socialiste (PS) actuellement au pouvoir. Le PS auquel les citoyens ont donné les commandes n’est malheureusement pas celui de Michel Rocard, ni celui de Ségolène Royal de 2007 qui avait eu le courage d’imposer le drapeau et les valeurs qui l’accompagnent à ses camarades du parti. Le projet gouvernemental qui est actuellement en cours d’élaboration, c’est purement et simplement l’abandon de l’intégration culturelle pour le concept d’inclusion. Il n’est plus question de demander aux immigrés et à leurs descendants de respecter les principes et les valeurs du peuple français mais de demander aux Français de changer leur regard. Il faut lire les documents sur lesquels s’appuient les différents groupes de travail mis en place par Matignon. La France est entraînée vers le modèle communautariste et cela sans jamais en avoir référé aux citoyens. Tout est en ligne y compris sur les sites ministériels. Les citoyens, pour peu qu’ils s’intéressent à leur propre destin en tant que peuple, doivent aller lire ce qui est en préparation et qui n’est autre que la mise en musique du rapport, lui aussi en ligne, du conseiller d’État Thierry Tuot (lire l’analyse de M. Sorel au sujet de ce rapport, ndlr). Même l’organisation du ministère de l’Intérieur a été revue. Le terme d’immigré n’apparaît plus. Il n’y a plus que la notion d’étranger que l’on accompagne au niveau social et ensuite il devient Français. L’intégration ? Quelle intégration ? Circulez, il n’y a rien à voir !
Fabrice Madouas : Que Valeurs actuelles soit menacée de poursuites judiciaires est à la fois inquiétant et surprenant. Inquiétant car il est arrivé que d’autres journaux mettent en scène une Marianne voilée, par exemple Le Figaro Magazine en 1985 puis en 1991 : or, aucune association, à l’époque, n’avait pensé les poursuivre en justice ! Ce qui prouve, malheureusement, que la liberté d’expression a régressé. Ce n’est pas une bonne nouvelle.
Surprenant, aussi, car notre couverture ne vise aucunement la « communauté » musulmane. Pourquoi avons-nous coiffé notre Marianne d’un niqab – dont le port, je le rappelle, est interdit par la loi dans l’espace public ? Parce que nous déplorons les progrès, en France, d’un islam radical dont certains pratiquants contestent les lois de la République : on l’a vu récemment à Trappes, quand deux cents jeunes ont attaqué le commissariat après le contrôle d’une femme intégralement voilée. Peut-on nous le reprocher ? Critiquer cette couverture, y voir une attaque contre tous les musulmans, c’est associer ceux-ci à des pratiques radicales et condamnables – ce qui est pour le moins curieux ! J’espère sincèrement que l’islamisme n’est pas l’avenir de l’islam, ni en France, ni ailleurs…
Sur le fond, notre dossier montre, en effet, que 63 % des Français jugent que les naturalisations annoncées par Manuel Valls « sont plutôt une mauvaise chose » (selon le sondage Ifop que nous publions). Je ne vois pas en quoi ce jugement relèverait du racisme. Les Français ne contestent pas les naturalisations par principe, mais leur caractère massif, au moment-même où la gauche assouplit les critères de naturalisation : le gouvernement a supprimé le questionnaire de culture générale visant à mesurer la connaissance des institutions et de la civilisation française et le test de maîtrise de la langue française n’est plus éliminatoire.
C’est une petite révolution : l’admission dans la communauté nationale n’est plus l’aboutissement d’un parcours d’assimilation réussie, comme c’était auparavant le cas. Or, l’assimilation n’est pas seulement un processus juridique : elle exige de chaque étranger qu’il fasse l’effort d’adopter un mode de vie, de partager des coutumes qui n’étaient pas les siennes. C’est le prix qu’ont payé des millions d’immigrés, au fil des siècles, pour devenir français. Ce modèle est aujourd’hui délaissé : un étranger peut être naturalisé en n’ayant qu’une connaissance lacunaire de notre culture. C’est cela que les Français déplorent – d’autant plus que « les papiers d’identité sont des titres de propriété sur la France », selon le mot de Malika Sorel-Sutter, membre du Haut Conseil à l’Intégration : ceux qui les obtiennent ont le droit de voter. Mieux vaut les délivrer avec parcimonie. « Les nations sont les couleurs de l’humanité », disait Alexandre Soljenitsyne. Peut-on vouloir sauvegarder, à bon droit, la culture des populations amérindiennes d’Amazonie et reprocher aux Français de préserver leur mode de vie ?
Mehdi Thomas Allal : Tout d’abord, arrêtons-nous sur le terme « remplacement de la population » qui est une expression surtout utilisée par l’extrême-droite afin de justifier son opposition (pour ne pas dire sa haine) vis-à-vis de l’immigration. Le élus autant que les médias jouent ici un rôle essentiel ; les partis de gouvernement se doivent de tenir un discours de justice, de tolérance et d’équité, voire de faire de la pédagogie – en rappelant les valeurs sur lesquelles se fondent notre République – afin que ce genre de « mythe » ne se transforme en préoccupation injustifiée et dangereuse pour les citoyens. Les médias, quant à eux, influent également sur la perception des réalités. L’initiative de l’UEJF vise à dénoncer les dérives d’un titre de presse qui, depuis un certain temps déjà, exploite les thèmes les plus sensibles de l’actualité politique et sociale, livrant ainsi une vision biaisée de la société. Il faut donc rappeler lucidement que le nombre de naturalisations était tombé à 46.000 en 2012, ce qui représente 0,07 % de la population française. A ce rythme, il faudrait plusieurs millénaires (faites le calcul…) pour « remplacer », comme vous le dites, la population existante. D’autre part, rappeler que les critères permettant d’obtenir la naturalisation sont très exigeants et ont été beaucoup renforcés depuis les années 1990, notamment sous la droite, précisément pour s’assurer que les personnes qui rejoignent la nation française en partagent toutes les valeurs. A cet égard, la une de Valeurs Actuelles n’est pas seulement fantaisiste, mais elle est encore erronée juridiquement, car une femme intégralement voilée n’a pas le droit d’obtenir une naturalisation, ainsi que l’a récemment rappelé le Conseil d’État. On peut donc comprendre les angoisses et les peurs, mais elles sont infondées si l’on regarde avec honnêteté la réalité statistique et juridique.
Michèle Tribalat : Les unes, en général, ne sont pas des concours de beauté. Les journaux et magazines recourent volontiers à des titres choc pour attirer les lecteurs. Toutes les opinions personnelles sont légitimes sur le bon goût ou le caractère odieux de telle ou telle accroche. Je trouve moi-même que la couverture de Valeurs Actuelles présente les choses de manière caricaturale et que les articles qui suivent sont beaucoup plus modérés (et je ne fais pas allusion ici aux extraits de mon livre que Valeurs Actuelles publie). La plupart des médias ont recours au concept de l’information que l’on cache au citoyen (les chiffre que l’on vous cache…). Valeurs actuelles ne fait pas exception. La liberté de parole doit être entière (et elle l’est si l’on en croit le tintamarre que cette une a déclenché) pour dire, si on le souhaite, tout le mal que l’on pense de la une de Valeurs Actuelles. Mais cela doit s’arrêter là. Cela relève du domaine de la liberté d’expression et doit le rester. On doit pouvoir supporter l’expression d’opinions qui paraissent excessives. Si Valeurs Actuelles devait être condamné pour sa une, cela reviendrait à métaphoriser à l’excès la notion d’incitation à la haine raciale (et l’on ne voit pas quelle race est stigmatisée dans cette une) et à limiter considérablement le périmètre de la liberté d’expression, déjà mis à mal. Tous ces procès participent de manœuvres d’intimidation qui finissent par générer de l’autocensure à titre préventif.
Source Article from http://www.atlantico.fr/decryptage/ne-pas-vouloir-davantage-immigres-est-necessairement-question-raciste-fabrice-madouas-medhi-thomas-allal-michele-tribalat-853642.html
Source : Gros plan – Google Actualités
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