A l’Intérieur, le sujet n’est plus tabou. Chez les 141 400 policiers et personnels administratifs, hommes et femmes, la répétitivité des situations de violence et l’exigence de résultats face à l’augmentation de la délinquance conduisent parfois au burn-out. Selon une étude réalisée en 2011 et 2012 par le Centre de recherche en management de Toulouse, 10,6% des policiers interrogés se disent « au bout du rouleau » (1). La part du surmenage étant diluée dans la catégorie générique des « risques psychosociaux », elle reste difficile à évaluer avec précision. Mais les témoignages recueillis par L’Express confirment l’accroissement du phénomène.
Dans les situations extrêmes, cet épuisement professionnel intervient comme l’un des facteurs déclenchant du suicide. « Malgré toutes les mesures prises par le ministère de l’Intérieur, plus de 700 policiers ont mis fin à leurs jours depuis 1998, assure Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa police. Le nombre de suicides reste toujours aussi important. Une telle situation n’est pas toujours liée à des problèmes personnels mais aussi à la qualité de vie et aux contraintes de notre travail. »
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Face au surmenage, les individus sont inégaux. Les différents « métiers » de la police le sont aussi. Les « généralistes » de la sécurité publique, confrontés au « tout venant » de la délinquance, apparaissent plus exposés que leurs collègues en poste dans des services spécialisés comme la PJ ou le renseignement.
« La situation est comparable à ce que nous observons chez les urgentistes, analyse Florence Foullon, médecin chef pour la médecine de prévention au ministère de l’Intérieur. Certains n’arrivent plus à assumer cette violence émotionnelle, notamment quand elle touche les enfants. Il y a la sortie de trop, pas forcément plus dure qu’une autre, mais qui casse, d’un coup, une dynamique car elle renvoie à la préoccupation du moment. » « Imaginez la charge émotionnelle que représente le fait de décrocher un pendu, d’intervenir sur un accident avec des corps mutilés ou d’exercer soi-même la violence, complète Eliane Theillaumas, psychologue et chef du service de soutien psychologique opérationnel, fort d’une soixantaine de psy. Il faut ajouter la difficulté d’en parler dans sa sphère privée, en raison du devoir de réserve. » En 2012, la ligne téléphonique du service a ainsi reçu 55 000 appels de fonctionnaires, un chiffre en constante augmentation. Cette même année, « aux 61 000 visites médicales obligatoires se sont ajoutées 4 700, effectuées à la demande des policiers eux-mêmes, le plus souvent pour ce motif d’épuisement, soit deux fois plus qu’il y a dix ans », souligne le docteur Foullon.
La hiérarchie n’est pas épargnée
L’administration s’adapte. « Le plan ministériel de prévention des risques psychosociaux a été mis en oeuvre dès 2011. Il s’est organisé notamment à travers le déploiement territorial de cellule de veille et de repérage de ces risques, détaille Philippe Leraitre, le sous-directeur de l’action sociale. Les écoles de police proposent par ailleurs des modules de formation initiale et continue portant sur la détection des risques psycho-sociaux. Un numéro d’appel est enfin disponible 24 heures sur 24 permettant de prendre en charge les fragilités individuelles. »
La base, elle, durcit son discours. Les syndicats de gardiens de la paix mettent régulièrement en cause la rudesse de la hiérarchie et la pression de l’obtention de résultats, enjeu politique local et national. « Le policier est un professionnel particulièrement exposé et le management se montre parfois rugueux avec les collègues surtout lorsqu’ils sont en difficulté », affirme Philippe Capon de l’Unsa-Police. Le syndicat Alliance dénonce des rapports « déshumanisés ».
Mais la hiérarchie justement, celle des commissaires, n’est pas épargnée: elle apparaît même touchée comme jamais par le burn-out. C’est d’ailleurs l’évolution marquante de ces dernières années selon les spécialistes interrogés par L’Express. L’examen de trois cas de suicides récents (deux hommes et une femme), en province, fait ressortir un parcours professionnel similaire. Il s’agissait de jeunes policiers brillants qui, grâce à la voie d’accès interne, avaient accédé au grade de commissaire et donc à de nouvelles responsabilités. « Ils s’étaient imposés une pression continue pendant près de six ans avant d’arriver à des postes de direction, relève un bon connaisseur de ces affaires. Là, ils se sont trouvés confrontés à une nouvelle réalité, à de nouvelles responsabilités et à de nouveaux problèmes. Avec, très vite, le sentiment de ne pas pouvoir faire face. » Ainsi, en novembre dernier, le numéro 3 de la PJ de Limoges, père de quatre enfants, se tirait-il une balle dans la tête, laissant un courrier pour expliquer qu’il ne se sentait pas à la hauteur des exigences.
La pression vient d’en haut et d’en bas
« Nos collègues subissent une double pression, venue à la fois d’en haut et d’en bas, fait valoir Céline Berthon, secrétaire générale adjointe du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire). Ils sont soumis à des injonctions parfois paradoxales des différentes autorités, direction de la police, préfet, procureur… Si bien que tout finit par devenir une priorité. Dans le même temps, le commissaire doit gérer de plus en plus de contestations dans l’exercice de sa propre autorité qu’il s’agisse des notations, des décisions d’affectation ou des modalités internes d’organisation. C’est finalement à lui qu’on demande des comptes. Certains peinent à trouver le sommeil. »
« La plupart des policiers, quel que soit leur grade, développent une image sacralisée de leur mission sociale, relève la psychologue Eliane Theillaumas. Dans leur univers, la notion de valeurs demeure très forte. » Ils ont, en revanche, le sentiment de ne pas être reconnus. Mal aimés de la population, dévalorisés par la presse et discrédités par la justice (1).
« En cas d’épuisement physique et mental, il n’y a qu’un traitement: la coupure totale avec le milieu professionnel, insiste le docteur Foullon. Mais chez les policiers, la résistance et la capacité de rebond, la fameuse « résilience », restent supérieures au reste de la population. »
(1) Etude sur le management et le stress au travail, CRMT/Syndicat Alliance
Et vous, avez-vous déjà traversé une période de burn-out? Quelles en ont été les causes? Comment avez-vous rebondi? Témoignez sur Express Yourself.
Source Article from http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-les-policiers-sont-sous-pression-s_1315964.html
Source : Gros plan – Google Actualités
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