Après vingt ans d’existence et cinq épisodes solo ancrés dans le patrimoine vidéoludique, Elder Scrolls entame officiellement aujourd’hui son entrée dans l’univers très concurrentiel du MMORPG. Pour les fans de la première heure, l’idée de pouvoir un jour explorer les contrées de Tamriel à plusieurs était jusqu’alors restée un rêve inassouvi. Moins de trois ans après le raz-de-marée Skyrim, Bethesda a confié les parchemins de la licence à son acolyte ZeniMax pour développer cet opus en ligne de la franchise. Au sein d’un marché saturé d’offres et de jeux free-to-play, quelle place peuvent espérer se creuser The Elder Scrolls Online et son système d’abonnement mensuel faisant aujourd’hui office de rareté dans le secteur ? Si le potentiel commercial de la franchise ne laisse que très peu de doute, reste à voir maintenant si ce premier pas dans le online parviendra à convaincre les joueurs.
Rappelons en guise de préambule qu’un MMORPG est par essence un jeu en constante mutation. Ce test, comme tous les autres, comportera un verdict et une note. Cependant, il est très probable que cette dernière évolue au cours des mois à venir en fonction des changements du titre. Nous souhaitons aujourd’hui apporter ce changement d’état d’esprit dans notre système de notation des jeux en ligne (MMORPG, MOBA, FPS multi, etc.) afin de coller à leur aspect non figé. Ce test fera donc l’objet de mises à jour lors des ajouts majeurs du titre. En route donc pour le test d’un MMORPG naissant, appelé à grandir au cours des prochains mois. TESO est distribué sur un modèle payant d’abonnement mensuel (environ 13 € par mois + l’achat de la boîte). D’une certaine manière, il prend à contre-courant la tendance actuelle du free-to-play en misant sur l’immense succès de la saga. Il ne faut toutefois pas oublier que les exigences des joueurs sont loin d’être les mêmes entre un jeu solo et un MMORPG. Comment Zenimax a-t-il opéré cette évolution ?
Aux origines du personnage
La création de personnage est riche en possibilités.
Première étape obligatoire de toute épopée en ligne : la création de personnages. Fidèle à ses aînés, TESO propose d’incarner neuf des races les plus célèbres de l’univers de la saga. Ce choix aura deux conséquences directes : celle de déterminer votre faction pour le PvP et celle de vous propulser dans une zone de départ uniquement accessible aux personnages de votre alliance. Hauts Elfes, Khajiits et Elfes des Bois se battront sous le blason du Domaine Aldmeri, Rougegardes, Orcs et Bretons pour l’Alliance de Daguefillante, tandis que Nordiques, Argoniens et Elfes Noirs évolueront sous les couleurs du Pacte de Coeurébène. On passera ensuite par la sélection d’une classe. Le jeu permet d’incarner au choix un Chevalier Dragon (un guerrier pour grossir le trait), un Sorcier, une Lamenoire (un archer / voleur) ou bien un Templier (un simili paladin). Si ce choix peut s’avérer assez restreint et classique au premier abord, il est important de garder à l’esprit que le système de progression des talents offre de grandes possibilités d’évolution au fil de l’aventure. Les options de personnalisation de l’avatar sont assez nombreuses pour éviter à TESO de tomber dans la catégorie des MMORPG aux personnages clonés. Corpulence, taille, forme du visage, tatouages, la création de personnages n’a pas à rougir de la concurrence. Tous les joueurs se trouvent placés sur un méga serveur (il en existe deux pour le moment, un européen et un américain). Cette particularité a de quoi susciter une certaine crainte de prime abord. Mais dans les faits, le serveur se révèle d’une stabilité exemplaire et ne pose aucun problème dans une optique de jeu en groupe.
Mannimarco est de retour pour nous jouer un mauvais tour.
L’action du jeu se déroule 1.000 ans avant les événements de TES V. Les principaux antagonistes sont le prince Daedrique Molag Bal cherchant à attirer Tamriel vers son royaume d’Havreglace accompagné de son acolyte le nécromancien Mannimarco niché au sein de la cité impériale. Comme à l’accoutumée, l’aventure débute dans un sombre cachot situé cette fois en plein cœur de l’Oblivion. Manque de bol, notre héros se réveillera dépossédé de son âme et avide d’évasion. Au-delà de son aspect immersif et scénaristique évident, cette phase de jeu d’une vingtaine de minutes permet de se familiariser avec les principes de base du titre : son interface, ses quêtes et son système de combat. Une fois le nez dehors, le véritable périple ne commence désormais plus sur une île de départ isolée du monde, mais au sein de la capitale de notre Alliance. Si le retrait de l’île de départ a pour mérite de nous plonger à chaud dans l’aventure, il reste encore pas mal d’ajustements à faire pour rendre les premières heures de jeu plus palpitantes.
Une scénarisation de tous les instants
Chaque quête est l’occasion de vivre un véritable petit scénario.
Les trois alliances débutent l’aventure dans une région spécifique du monde. Il n’est pas question pour un joueur d’aller explorer l’autre bout de Tamriel sans avoir au préalable atteint le niveau 50. Il est possible de prendre des quêtes dans n’importe quel ordre et dans n’importe quelle région de l’Alliance. Mais il faudra veiller à ce que le niveau de la zone corresponde un minimum au vôtre afin de pouvoir progresser en toute sécurité. L’accent a été mis sur un aspect hautement scénarisé des missions dans l’esprit des volets solo de la saga. Les choix moraux, tout comme la persuasion ou l’intimidation, sont aussi de la partie et renforcent l’implication du joueur dans le monde. TESO a voulu s’éloigner des traditionnelles quêtes de bashing et favoriser un leveling constitué de petites histoires à vivre et de conflits à résoudre. Pénétrez par exemple dans un fort attaqué par une meute de loups-garous et un PNJ vous demandera un peu d’aide vous gratifiant de quelques points d’expérience à chaque étape du scénario. Il est nécessaire de boucler la totalité d’un mini-scénario pour obtenir une vraie récompense tant en termes d’objet que d’expérience. La progression du personnage est donc assez lente car chaque fil de quête demandera généralement entre 15 et 30 minutes pour être achevé. Pour son lancement, le jeu propose aux joueurs de rejoindre conjointement la Guilde des Mages, la Guilde des Guerriers et les Indomptables. Chacune d’entre elles propose son lot de quêtes et permet de débloquer un arbre de compétences en cohérence avec son background. A noter que la confrérie Noire et la Guilde des voleurs feront leur apparition lors d’une prochaine mise à jour.
TESO sera l’occasion de croiser la plupart des têtes connues de l’univers.
Tous ces aspects participent à créer un vrai sentiment d’immersion rarement atteint dans un MMORPG au point de parfois brouiller la frontière entre jeu solo et jeu multijoueur. Cela passe aussi par un système de phasing des zones d’une map chargé de mettre l’accent sur la modification du monde par les actions du joueur. Limité à des petites zones de la carte, ce dernier ne semble pour le moment pas poser de problèmes majeurs dans une optique de jeu en groupe. Un effort a été porté sur la limitation des allers-retours durant les quêtes. En effet, ce sont souvent les donneurs qui viendront à votre rencontre une fois l’objectif accompli et non l’inverse. On comptera aussi sur les oratoires permettant de voyager de point en point et sur les chevaux pour parcourir de grandes distances. Une fois arrivé au niveau 50, un joueur aura la possibilité d’accéder à une zone adverse pour y réaliser les quêtes. Ce système comble quelque peu le relatif cloisonnement des zones imposé aux trois factions. L’occasion aussi de prolonger la durée de vie du jeu de plusieurs longues heures. Mais ne vous attendez pas à y faire du PvP car la zone restera instanciée pour les joueurs de votre faction.
Du côté du système de combat
La vue à la première personne plaira aux puristes mais s’avère peu pratique en combat rapproché.
Le système de combat de TESO utilise une visée libre agrémentée d’une petite touche de Soft Lock. Il est toutefois possible de cibler un ennemi grâce à la touche TAB, mais cette fonctionnalité ne semble pas très utilisée par les joueurs. Passif oblige, le jeu offre la possibilité d’alterner entre une caméra à la première et à la troisième personne. Si pour des questions d’immersion les puristes de la licence pourront trouver leur compte avec la vue FPS, les vieux briscards du MMO déploreront l’étroitesse de son champ de vision. Il est en effet délicat d’observer correctement ce qu’il se passe autour du personnage avec ce mode de caméra. Une situation notamment gênante en PvE HL et PvP où un adversaire est si vite arrivé dans notre dos. Autre problème de la vue FPS, cette dernière s’avère peu lisible au cœur de la mêlée. Cet écueil est surtout perceptible en donjon car les effets des sorts viennent souvent parasiter le champ de vision. Bref, passer à la troisième personne permet de retrouver une expérience certes plus classique, mais sans doute plus adaptée aux exigences de gameplay d’un MMORPG.
A distance ou au corps-à-corps, il faudra toujours bien préparer ses combats.
L’attaque de base s’effectue d’un simple clic gauche, tandis que maintenir le clic enfoncé permet de lancer des attaques chargées infligeant plus de dégâts. Le clic droit déclenche quant à lui un blocage actif. En cas de blocage d’une attaque lourde ennemie, on pourra riposter à l’aide d’une attaque chargée, ce qui aura pour effet de mettre l’adversaire au sol. Même si des efforts ont été réalisés depuis les phases de bêta, du chemin reste encore à parcourir pour proposer une expérience de combat à la hauteur des ambitions du jeu. Les animations manquent de punch et les bugs de collision demeurent assez nombreux. Toutefois, TESO offre suffisamment de challenge pour rendre la progression intéressante. Au fil des niveaux, les ennemis se trouvent souvent agglutinés par packs de deux ou trois et un joueur mal préparé au combat aura tôt fait de mordre la poussière. Arrivé au niveau 15, votre personnage gagnera le droit de s’équiper de deux sets d’armes. Il pourra en changer à volonté au cours des batailles. Ce changement s’accompagne d’une modification des aptitudes présentes dans la barre des sorts et apporte une nouvelle dimension stratégique et dynamique aux affrontements.
Un personnage sur mesure
Il est possible de faire évoluer une compétence une fois son niveau maximum atteint.
Classique sur de nombreux aspects, TESO propose néanmoins un système original de progression du personnage. Les points de compétence obtenus à chaque niveau peuvent être répartis dans une multitude de branches allant des capacités propres à votre classe aux compétences de Guilde ou d’artisanat. Il est d’ailleurs possible de les dépenser dans n’importe quelle branche afin de créer un archétype de personnage sur mesure. Un mage pourra ainsi s’équiper d’un arc et d’une armure lourde et choisir d’y investir des points sans aucune restriction. La répartition des points est souvent affaire de délicate décision. Vaut-il mieux investir un point pour débloquer un passif de récolte ou bien acquérir une nouvelle technique d’attaque ? Inutile toutefois de paniquer en cas de point dépensé dans une technique peu utile puisque TESO propose son lot de moyens pour acquérir ces fameux points. L’exploration des zones permettra par exemple de dénicher des éclats célestes octroyant un point une fois trois collectés. Dans le même ordre d’idées, certaines quêtes importantes en offriront en récompense.
La création d’un build personnalisé ne devrait pas trop poser de problèmes.
L’adage populaire dit : « C’est en forgeant que l’on devient forgeron ». Eh bien c’est sensiblement la même chose ici. Chaque catégorie et chaque compétence dispose de son propre niveau évoluant selon votre fréquence d’utilisation. De quoi encourager le joueur à varier ses sorts et son gameplay s’il veut disposer d’un personnage polyvalent et efficace. Du côté des raccourcis, TESO emprunte la voix des MMORPG à barre de compétences limitée à une poignée d’emplacements. Le joueur pourra y glisser cinq compétences actives ainsi qu’un sort ultime se rechargeant au fil des combats. Ce choix ne fera certainement pas l’unanimité chez tous les joueurs, certains préférant avoir accès à la totalité de leurs aptitudes, d’autres y voyant l’occasion de piocher leurs talents avec sagesse en fonction des combats à venir.
Une interface très (trop ?) minimaliste
Un coup d’œil sur l’interface du jeu en situation de combat.
Directement inspirée de celle de Skyrim, l’interface du jeu emprunte la voie du minimalisme absolu. La fameuse boussole en haut de l’écran fait office de mini-map, elle affiche la position des marqueurs de quêtes et événements. On retrouve aussi notre barre de vie ainsi que nos jauges d’endurance et de magie. Ces quelques informations disparaissent de l’écran lorsque le joueur n’est pas en combat afin de laisser place à un écran épuré de tout élément informatif. Une roue de raccourcis permet toutefois d’accéder aux consommables via une simple pression de la touche A. Bien que cette sobriété puisse faire le bonheur des amateurs d’immersion, elle risque de s’avérer bien handicapante par son manque cruel d’informations affichées. En effet, de base, le jeu ne propose aucun affichage direct des dégâts, de la durée des buffs ou des débuffs ou du montant des soins effectués sur les alliés.
Les interactions avec les autres joueurs passent pas un menu radial.
Ce parti pris de Zenimax renforce certainement la paternité du jeu avec ses pairs. Mais pour un MMORPG, ce manque de retours est assez gênant dans une optique de jeu HL ou de PvP. Dans la même veine, les menus du jeu et plus particulièrement l’inventaire suivent aussi les traces de TES V. Ils renvoient la nette impression d’avoir été pensés pour consoles de salon et non pour PC. Un système de filtres par onglets vient fort heureusement autoriser un tri plus fin. Néanmoins, les plus rebutés par l’interface de base pourront la personnaliser à loisir grâce aux add-on. Il en existe déjà quelques-uns et la plupart viennent remédier à l’absence d’affichage d’informations capitales à l’écran. Un autre point faible de cette interface réside dans son incapacité à faire se démarquer les autres joueurs de simples PNJ. Même lorsque ces derniers sont proches de nous, la distinction au premier coup d’oeil n’est pas toujours des plus évidentes.
Artisan multitâche
Miner, récolter des plantes, il y a tant de choses à ramasser en Tamriel.
Toujours très proche des basiques de la saga, l’artisanat de TESO propose aux joueurs d’utiliser diverses ressources au travers de six professions différentes. On pourra ainsi devenir forgeron, cuisinier, ébéniste, tailleur, alchimiste et enchanteur. La récolte de composants s’effectue de plusieurs manières mais nécessite toujours d’explorer les zones du jeu. Nul besoin de s’équiper d’outils encombrants ou de choisir un métier de prédilection puisque chaque joueur sera capable de récolter tout type de composants et de progresser dans tous les domaines d’artisanat. Tandis que les minerais, le bois et certaines plantes s’obtiennent via de la récolte classique, d’autres demandent de fouiller le moindre tonneau ou placard pour être dénichés. Un artisan zélé pourra donc passer pas mal de temps à explorer tous les recoins d’une map pour se constituer un stock personnel de craft. Tout ceci aura tôt fait de déborder de vos sacs. A moins de dépenser régulièrement une coquette somme pour augmenter votre inventaire ou votre banque, monter ses professions passera par des retours assez réguliers en ville afin de transformer tous ces petits items encombrants en objets utiles.
L’artisanat, très proche de celui des volets solo de la saga, se révèle intéressant et utile.
Le système de craft fait la part belle à la découverte et à l’expérimentation. Contrairement à de nombreux MMO, il permet d’équiper son personnage de façon très correcte dès les premiers niveaux du jeu. Si vous êtes familier avec l’artisanat d’un certain Skyrim, celui de TESO ne devrait pas trop vous dépayser. On y retrouve en effet le même système de raffinage de matériaux bruts et de déconstruction d’objets afin d’en récupérer les composants. La forge permet par exemple de détruire un objet pour en apprendre ses propriétés magiques tandis que l’enchantement demande de combiner des runes pour créer de puissants bonus à appliquer sur notre équipement. Au-delà des marchands, le jeu ne propose pas d’hôtel des ventes. Seuls les membres de guildes dépassant les 50 larrons ont accès à une boutique interne autorisant le commerce entre membres. Cette absence de système global de vente aura-t-il un impact sur l’économie des serveurs ? Il est encore trop tôt pour se prononcer. Il est toutefois probable que cela favorisera les échanges directs entre joueurs et redorera le blason de l’aspect social quelque peu oublié dans les MMO actuels. Quoi qu’il en soit, on ne roule pas sur l’or dans le jeu ; monter une profession sera donc toujours un bon moyen d’améliorer son efficacité au combat et de découvrir tous les recoins du monde.
Une direction artistique qui ne prend pas de risques
Le style graphique ne déstabilisera pas les amateurs de la licence.
La direction artistique s’inscrit elle aussi dans la continuité de la saga. Chaque zone bénéficie d’un gros travail au niveau de la cohérence de ses environnements avec son peuple et avec son histoire. Toutefois, on pourra déplorer un léger manque de diversité au sein des zones d’une même alliance. Ce phénomène laisse finalement un sentiment de déjà-vu lors de l’exploration. Dans la plupart des MMO, un changement de zone est souvent synonyme de renouvellement d’ambiance. TESO a quant à lui misé sur l’unité et la cohérence de ses contrées, ce qui conduit à une redondance des environnements explorés. Néanmoins, les quêtes seront parfois l’occasion de traverser les dimensions pour explorer des songes ou des plans Daedriques. Ces petites escapades ouvrent la voie à toutes les folies visuelles et apportent un peu de variété à l’ensemble. La palette de couleurs utilisée ne s’éloigne pas des basiques de la saga. Il en résulte une ambiance souvent assez froide et terne servie par une direction artistique timide.
L’architecture des villes manque de diversité.
Techniquement parlant, le moteur propriétaire du jeu (le Hero Engine) s’en sort plutôt bien sur la plupart des configurations. On pourra lui reprocher quelques textures grossières de temps à autre et une gestion peu convaincante de la luminosité lors des phases de nuit. Petit détail amusant, un passage du jeu dans son plus bas mode de qualité graphique offre un rendu oscillant entre la bouillie de pixels et le MMO du début des années 2000. Même si le jeu ne s’impose pas en maître étalon graphique de sa génération, il a le mérite de proposer un moteur stable capable d’encaisser – sans trop sourciller – l’affichage simultané de plusieurs joueurs déchaînant leurs attaques les plus impressionnantes. Un bon point dans une optique HL et PvP de masse. La bande-son remplit à merveille son rôle d’amplificateur d’immersion. Jeremy Soul n’est cette fois pas aux commandes (hormis pour le thème principal) mais la qualité globale des arrangements du jeu ne trahit pas le glorieux héritage auditif de la saga.
Le jeu en groupe, entre PvP et donjons
Le PvP est l’un des arguments majeurs de TESO.
Le PvP de TESO est inspiré de celui d’un certain Dark Age of Camelot. Ce n’est pas vraiment un hasard quand on sait que le producteur du jeu n’est autre qu’un ancien de DAoC, Matt Firor. On y retrouve donc les affrontements tri-faction sur une map dédiée. C’est la province de Cyrodiil qui sert ici de champ de bataille. On y accède dès le niveau 10 via l’interface du jeu. Le PvP de TESO met surtout l’accent sur les affrontements de groupes plutôt que sur les duels en solitaire. Deux mille joueurs peuvent se lancer simultanément dans la bataille ce qui promet des affrontements de grande envergure. Afin de permettre à tout le monde d’avoir ses chances, les joueurs sont automatiquement rehaussés au niveau 50. Un personnage de plus haut niveau conservera toutefois l’avantage de bénéficier de sorts et d’équipements plus avancés. Chacune des trois factions devra défendre ses bastions tout en essayant d’en conquérir de nouveaux. Le but ultime consiste à capturer les six forteresses entourant la Cité Impériale afin de se voir déclaré maître de la zone. Les vainqueurs bénéficient de puissants bonus conférés par la capture de parchemins des anciens. Lorsque cet objectif est atteint, le meilleur joueur de l’Alliance dominante pourra prétendre au titre d’Empereur de Tamriel et accéder à des récompenses spécifiques.
Même en situation de bataille de masse, l’action reste assez lisible.
A la manière du monde contre monde de Guild Wars 2, la prise d’une forteresse demandera de s’attaquer aux structures à l’aide d’engins de siège tels que des catapultes, des béliers ou encore des trébuchets. La défense n’est pas en reste puisqu’elle dispose des mêmes outils pour protéger les murs et les portes de son bastion. Il se dégage de ces affrontements un côté épique et viscéral très grisant bénéficiant qui plus est d’une assez bonne visibilité dans la mêlée. Comme indiqué précédemment, le moteur du jeu encaisse sans trop broncher l’affichage des batailles de masse (ce qui n’était par exemple pas le cas sur le MMO d’Arenanet lors des premiers temps). Les petits groupes et les joueurs esseulés trouveront aussi leur compte dans ces campagnes PvP puisque la carte offre de plus petits objectifs à capturer (scieries ou mines) ainsi que des quêtes solo. Le système AvA (Alliance versus Alliance) de TESO est en ce sens un excellent argument de vente pour le jeu puisque les plus nostalgiques y voient déjà la renaissance des glorieuses batailles de DAoC.
Arachnophobes s’abstenir ! Le premier donjon du côté Daguefilante regorge de vilaines bébêtes !
Dès sa sortie, The Elder Scrolls Online dispose de nombreux donjons publics ou instanciés. Les premiers ne sont au final que de petites zones associées à une suite de quêtes, tandis que les seconds nécessitent quant à eux de former un groupe de quatre joueurs. Certains seront ravis d’apprendre que la trinité existe bel et bien dans TESO. Une équipe constituée d’un tank, d’un soigneur et de dps aura sans doute plus de chances de terrasser un boss qu’une autre mal équilibrée. Néanmoins, la synergie des compétences sera aussi la clé de la réussite. En effet, certains talents permettent aux autres joueurs d’activer des compétences secondaires parfois bien utiles en combat. Même si nous n’avons pas encore pu tâter la partie PvE HL du jeu (ce qui sera fait lors d’une future mise à jour du test), les quelques donjons arpentés nous ont laissé une assez bonne expérience dans l’ensemble. Classique dans leur cheminement, ils disposent tous de leur arc narratif propre rythmant leur progression. La gestion de l’aggro est légèrement différente des autres MMO puisque Zenimax mise avant tout sur un comportement intelligent et réaliste des ennemis. Cela se traduit en jeu par des groupes d’ennemis au comportement proche de véritables joueurs. Les soigneurs adverses remontent la barre de vie de leurs camarades et les damages dealers n’hésitent pas à s’attaquer aux dps du groupe plutôt qu’au tank. Les boss présentent quant à eux des patterns à respecter et de petites stratégies à mettre en oeuvre. L’expérience de groupe demeure agréable et assez lisible dans l’ensemble ; reste à voir maintenant ce que donneront les zones d’aventure à 12 ou à 24 joueurs. On regrette toutefois que l’aspect multijoueur soit si peu mis en avant à l’extérieur du monde. Puisqu’en dehors des ancres de Molag Bal et de quelques petits boss, aucun événement ne nécessite de jouer particulièrement en groupe. Cela contribue à renforcer la sensation de toucher à un nouvel opus de The Elder Scrolls parsemé ici et là de quelques touches de online.
Source Article from http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00019500-the-elder-scrolls-online-test.htm
Source : Gros plan – Google Actualités
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