Carla Bruni-Sarkozy l’avait prévenue à sa manière des ravages de la vie élyséenne. « Je n’en peux plus de cette vie-là », avait-elle confié, le 15 mai 2012, lors de la passation de pouvoir, à celle qui allait lui succéder dans le rôle si ambigu de première dame. L’épouse de Nicolas Sarkozy avait évoqué le poids de la charge, la pression des médias, les médisances et les rumeurs. Sa grossesse traquée par les paparazzi, les moqueries de la presse people sur ses kilos en trop, le coup porté à sa carrière de chanteuse, les ragots sur la supposée liaison de son mari avec une ancienne ministre, et sur la sienne avec un chanteur à succès. Valérie Trierweiler savait tout cela, observatrice aiguisée du monde politique qu’elle a suivi comme journaliste pendant de nombreuses années. « J’ai les codes », avait-elle coutume de dire. Vingt mois après son arrivée à l’Elysée, elle en ressort pourtant fracassée, femme trompée, femme quittée, au terme de quinze jours de vaudeville après les révélations du magazine Closer sur la liaison entre le chef de l’Etat et l’actrice Julie Gayet.
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Lire: François Hollande officialise la fin de sa « vie commune » avec Valérie Trierweiler
C’est en tant que journaliste politique que Valérie Trierweiler avait rencontré François Hollande. Née le 16 février 1965 à Angers, elle débute sa carrière à Profession politique avant d’être engagée à Paris Match, où elle couvre notamment la présidence de Jacques Chirac et l’actualité du Parti socialiste. A l’époque, François Hollande, premier secrétaire du PS, est en couple avec Ségolène Royal avec laquelle il a eu quatre enfants. En 2007, après sa défaite à la présidentielle, Mme Royal officialise leur séparation et Valérie Trierweiler divorce de son mari, père de ses trois fils.
Lorsque sa relation avec sa nouvelle compagne est rendue publique, en 2010, le leader socialiste déclare à Gala qu’elle est « la femme de vie ». La journaliste partage avec lui son rêve de devenir président de la République. Mais déjà, elle se heurte à la difficulté de trouver un équilibre entre son métier – elle est contrainte par sa rédaction à quitter le service politique pour écrire des critiques littéraires – et son nouveau rôle auprès d’un homme politique de premier plan. Elle lui prodigue de nombreux conseils, discute stratégie avec lui, l’incite à maigrir pour mieux se préparer à affronter les étapes qu’il a à franchir.
INTERVENTIONS INTEMPESTIVES
Elle l’accompagne dans sa campagne victorieuse sans vraiment penser à l’après. Au premier rang des meetings, présente en loge, dans les réunions les plus politiques, elle s’impose dans l’entourage du candidat où elle a des soutiens, comme Manuel Valls, mais en irrite d’autres. Sa dureté envers certains socialistes, comme Julien Dray, qu’elle écarte du cercle resserré, est mal perçue. Ses interventions intempestives auprès de journalistes auxquels elle peut reprocher le ton de leurs articles agace les confrères.
La victoire de François Hollande est un peu aussi la sienne, veut-elle croire. Elle choisit d’immortaliser cette extraordinaire aventure par un livre de photos, comme pour garder une trace d’un moment dont elle se doute qu’il ne reviendra jamais. Le soir du triomphe, elle apparaît fragilisée, exigeant devant les caméras que son héros l’embrasse « sur la bouche », exprimant le besoin farouche d’être rassurée sur la solidité de son couple.
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Très vite, l’euphorie de la conquête laisse le champ libre aux doutes et aux interrogations. Elle comprend combien il lui sera difficile de trouver sa place. A ses anciens amis, elle explique vouloir se donner du temps pour apprivoiser ce qu’elle appelle alors sa « drôle de vie ». Mais il faut faire vite, improviser. Pas mariée, sans statut officiel, la compagne de François Hollande paraît d’emblée hésitante, tiraillée entre le désir de continuer à vivre la vie normale d’une journaliste, deux fois divorcée, mère de trois garçons, et celle de participer à sa manière à cette vie publique qui a happé son couple.
Interrogée par France Inter sur la façon dont elle définit sa nouvelle fonction, elle répond « l’atout coeur, première journaliste ». Une maladresse qui suscite les ricanements et qui en dit long sur sa difficulté à appréhender son avenir. Tout en réaffirmant sa volonté de continuer à travailler et de rester vivre dans l’appartement de location du couple dans le XVe arrondissement de Paris, elle prend ses quartiers à l’Elysée, où elle dispose d’un cabinet composé d’un chargé de mission, de deux secrétaires, d’un chauffeur, sous la direction de l’ancien journaliste Patrice Biancone.
DÉTERMINATION À NE PAS VOULOIR SE TAIRE
Femme de caractère, Valérie Trierweiler insiste sur sa détermination à ne pas vouloir se taire. Sur son compte Twitter, elle fait entendre ses points de vue, au risque de déraper. Le 12 juin 2012, un mois après l’accession de François Hollande à l’Elysée, elle lance un message de soutien à Olivier Falorni, candidat PS dissident en Charente-Maritime contre Ségolène Royal. Quelques mots qui déclenchent une déflagration politique et intime.
Le « Trierweilergate » provoque la consternation des socialistes, qui s’offusquent de cette immixtion dans la vie du parti, et celle des amis du président qui, pour la première fois, évoquent avec lui le « problème Valérie ». Ces derniers décrivent alors un chef de l’Etat partagé entre la tristesse et la colère, et situent à ce moment-là une première fracture au sein du couple. Dès lors, elle est jugée « incontrôlable » par les hollandais. Thomas Hollande, fils de François Hollande et de Ségolène Royal, estime publiquement que ce tweet a détruit l’« image normale » que son père avait construite.
La première dame aura beau reconnaître par la suite qu’elle a commis une « erreur », le mal est fait. Lui colle alors à la peau l’image d’une femme jalouse et aigrie qui laisse ses sentiments dicter sa conduite. Elle devient l’une des personnalités les plus détestées des Français. En mars 2013, une passante est filmée en train de demander à François Hollande de ne pas l’épouser : « On ne l’aime pas », lance la dame. La vidéo fait un tabac sur les réseaux sociaux.
D’autres épreuves ont émaillé ses vingt mois à l’Elysée. En octobre 2012, une biographie lui est consacrée, qui lui prête une relation avec un ancien ministre UMP avant sa rencontre avec François Hollande (La Frondeuse, Alix Bouilhaiguet et Christophe Jakubyszyn, éd. du Moment). Elle obtient une condamnation pour « atteinte à la vie privée ». Autre coup dur, l’un de ses fils est interpellé par la police dans une histoire d’achat de cannabis. La nouvelle fuite dans les médias et sur les réseaux sociaux. La compagne du président y voit la main des sarkozystes qui veulent lui nuire, elle en est convaincue. A cette période, elle semble s’isoler, coupant les relations avec plusieurs de ses anciens amis.
Mais Valérie Trierweiler sait qu’elle doit corriger son image. Après l’affaire du tweet calamiteux, elle se cache, fait du sport, essaie de se faire oublier. Elle décide de s’inscrire dans les pas des précédentes premières dames. Elle devient ambassadrice de la Fondation Danielle-Mitterrand et continue à participer à des voyages officiels. En décembre 2012, elle confie au Monde qu’elle accepte de « devenir une personne publique » après avoir fait un « refus inconscient du rôle ». Elle tente de tout concilier, activités humanitaires, présence officielle, journaliste prête à défendre ses convictions.
Mais c’est déjà trop tard. A l’exception de Michel Sapin, le ministre du travail, ses liens avec les vrais amis de François Hollande, comme le maire de Quimper, Bernard Poignant ou celui de Dijon, François Rebsamen se délitent. En octobre 2013, elle commet à nouveau une faute aux yeux du premier cercle en intervenant publiquement dans l’affaire Leonarda. C’est elle, selon les hollandais, qui aurait poussé le chef de l’Etat à s’adresser à la jeune Rom expulsée en lui proposant de rentrer en France – une intervention télévisée jugée catastrophique. En novembre, elle avait déclaré : « Je ne me tairai plus », une petite phrase qui avait à nouveau semé la panique dans l’entourage du président. Elle avait dû ensuite atténuer ses propos.
EFFONDRÉE
Depuis quelques mois, la rumeur évoquait des tensions au sein d’un couple qui apparaissait, aux yeux des observateurs, de plus en plus distant lors des voyages officiels. Le bruit courait aussi d’une liaison entre le président et l’actrice Julie Gayet. Mais selon son entourage, Valérie Trierweiler, qui en avait eu vent, était rassurée par les dénégations de son compagnon. Jusqu’à la déflagration provoquée par la publication du magazine Closer, le 10 janvier.
Effondrée, l’éphémère première dame a été hospitalisée pendant une semaine avant de se reposer à la Lanterne, une résidence de l’Etat. Après de multiples conversations téléphoniques et échanges de SMS, les détails de la séparation officielle ont été réglés entre François Hollande et Valérie Trierweiler lors d’un déjeuner jeudi 23 janvier. Samedi, le chef de l’Etat a annoncé à l’Agence France-Presse avoir « mis fin à la vie commune qu’il partageait » avec la journaliste. Le lendemain, l’ex-première dame a pris l’avion pour un voyage humanitaire en Inde pour soutenir l’ONG Action contre la faim. Un déplacement financé par des entreprises partenaires d’ACF et non par l’Elysée, qui a mis fin aux contrats des conseillers de Valérie Trierweiler.
Ce voyage apparaît comme une sorte de baroud d’honneur pour une femme trahie, humiliée, répudiée, qui a perdu en quelques jours son grand amour et son statut de première dame. Les proches de François Hollande, se réjouissent, eux, de la « clarification » et de la mise à l’écart d’une compagne qu’ils jugeaient de plus en plus gênante. « Si elle revient, j’arrête tout », confiait il y a quelques jours un ami du président.
Lire notre décryptage : Valérie Trierweiler et les vases de Sèvres : itinéraire d’une intox
Source Article from http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/27/valerie-trierweiler-vingt-mois-a-l-elysee_4354901_823448.html
Source : Gros plan – Google Actualités
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